Tout d’abord, inspecteur du travail affecté dans des bassins industriels en profonde restructuration, Longwy puis Saint-Etienne, j’ai œuvré comme conciliateur dans de nombreux conflits du travail ; j’ai eu aussi à jouer souvent un rôle dans la régulation des relations sociales notamment à l’occasion des plans sociaux.
Puis, le Québec m’a accueilli pour l’apprentissage du métier de médiateur du dialogue social et des relations sociales dans l’entreprise.
Il s’agit d’aider les entreprises dont les relations collectives internes sont conflictuelles ou insatisfaisantes à retrouver des relations plus sereines dans la durée, à passer de la méfiance à davantage de confiance, de la guerre de positions à des formes de dialogue et de coopération.
En ce sens, durant 20 années, toujours comme membre de l’inspection du travail, j’ai pu me consacrer au développement de ce nouveau service au travers d’un dispositif appelé « Appui au dialogue social » et, plus récemment « Appui aux relations sociales dans l’entreprise ».
A ce titre, j’ai accumulé une expérience unique en France, en réalisant personnellement plus de 200 interventions dans des entreprises de toutes tailles et de toutes natures, de la maison de quartier occupant 7 salariés à la centrale nucléaire.
J’ai alimenté la réflexion méthodologique et la réflexion théorique de ce dispositif, notamment dans le cadre d’une thèse de doctorat es sciences de gestion. En lien avec l’Anact et les aracts (les agences régionales pour l’amélioration des conditions de travail sont des associations gérées paritairement et pilotées par l’Anact, agence publique sous la tutelle du Ministère du travail), j’ai animé au cours de ces quinze dernières années ce dispositif qui compte une trentaine d’intervenants d’origine diverse (chargés de mission des aracts, consultants, inspecteurs du travail). J’ai formé et coaché l’ensemble des intervenants actuels.
Et maintenant, je continue mon action comme consultant indépendant.